4. - L'extinction de la vie organique amène la séparation de l'âme et du
corps par la rupture du lien fluidique qui les unit ; mais cette
séparation n'est jamais brusque ; le fluide périsprital se dégage peu à
peu de tous les organes, de sorte que la séparation n'est complète et
absolue que lorsqu'il ne reste plus un seul atome du périsprit uni à une
molécule du corps. La sensation douloureuse
que l'âme éprouve à ce moment est en raison de la somme des points de
contact qui existent entre le corps et le périsprit, et du plus ou moins
de difficulté et de lenteur que présente la séparation. Il ne faut
donc pas se dissimuler que, selon les circonstances, la mort peut être
plus ou moins pénible. Ce sont ces différentes circonstances que nous
allons examiner.