REVUE SPIRITE JOURNAL D'ETUDES PSYCHOLOGIQUES - 1861

Allan Kardec

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Toasts de M. Sabò.

Les Esprits aussi, messieurs, veulent nous assurer une fois de plus que leurs sympathies nous sont acquises en joignant leurs souhaits aux nôtres pour la prospérité de cette sainte doctrine qui est leur œuvre ; l'Esprit de Ferdinand, un de nos guides protecteurs, a spontanément dicté l'enseignement suivant que je suis heureux de vous faire entendre.

« La grande famille Spirite dont vous faites partie voit tous les jours s'augmenter le nombre de ses enfants, et bientôt, il n'y aura plus, dans votre belle patrie, ni villes ni bourgades où ne soit campée la tente des membres de cette tribu bénie de Dieu.

« Il nous serait déjà impossible de vous signaler les centres nombreux qui viennent graviter autour du foyer lumineux dont Paris est le siège, car les centres des grandes cités sont seuls connus de nous. Parmi ceux-là se distingue, par le savoir, l'intelligence et l'union fraternelle, la Société des Spirites de Metz ; elle est destinée à porter des fruits en abondance, et en cherchant à établir avec eux des relations amicales fondées sur une estime réciproque, vous remplirez d'une douce joie le cœur paternel de votre chef ici présent.

« L'éminent Esprit d'Eraste vous l'a dit hier : soyez unis, l'union fait la force. Faites donc tous vos efforts pour y parvenir, afin que dans peu de temps tous les centres Spirites français, unis entre eux par les liens de la fraternité, marchent à pas de géant dans la voie tracée.»

Ferdinand, guide spirituel du médium.



Comme conclusion et fidèle interprète des sentiments exprimés par ce bon Esprit, je propose un toast à nos frères Spirites de Metz en particulier et à tous les Spirites français en général.

Messieurs,

Persuadé que les paroles chaleureuses prononcées hier au milieu de nous par notre honorable chef Spirite ne sont pas tombées sur la pierre et sur les ronces, mais bien dans vos cœurs disposés maintenant à resserrer entre eux les liens de la fraternité, je viens vous proposer un toast à nos frères Spirites de Lyon ; ils ont commencé leur tâche avant nous, et ils ont eu à subir, pour s'organiser, les mêmes tiraillements qui nous faisaient tant souffrir naguère ; mais, grâce à l'impulsion que notre chef bien-aimé leur a donnée l'année dernière, ils ont fait un pas immense dans la voie bénie où les bons Esprits viennent faire entrer l'humanité. Imitons-les, messieurs ; qu'une émulation louable unisse les Spirites de Bordeaux et de Lyon, afin que la communion de pensées et de sentiments dont ils seront tous animés fasse dire d'eux : Bordelais et Lyonnais sont frères.

Je propose un toast à l'union des frères de Bordeaux et de Lyon.

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