476. Ne peut-il arriver que
la fascination exercée par le mauvais Esprit soit telle que la personne
subjuguée ne s'en aperçoive pas ; alors, une tierce personne peut-elle
faire cesser la sujétion, et dans ce cas, quelle condition doit-elle
remplir ?
« Si c'est un homme de bien, sa volonté peut aider en appelant le concours des bons Esprits, car plus on est homme de bien,
plus on a de pouvoir sur les Esprits imparfaits pour les éloigner et
sur les bons pour les attirer. Cependant, il serait impuissant si celui
qui est subjugué ne s'y prête pas ; il y a
des gens qui se plaisent dans une dépendance qui flatte leurs goûts et
leurs désirs. Dans tous les cas, celui dont le coeur n'est pas pur ne
peut avoir aucune influence ; les bons Esprits le méprisent, et les
mauvais ne le craignent pas. »