915. L'égoïsme étant inhérent à l'espèce humaine, ne sera-t-il pas toujours un obstacle au règne du bien absolu sur la terre ?
« Il est certain que l'égoïsme est votre plus grand mal, mais il tient
à l'infériorité des Esprits incarnés sur la terre, et non à l'humanité
en elle-même ; or les Esprits, en s'épurant par des incarnations
successives, perdent l'égoïsme comme ils perdent leurs autres impuretés.
N'avez-vous sur la terre aucun homme dépourvu d'égoïsme et pratiquant
la charité ? Il y en a plus que vous ne croyez, mais vous les connaissez
peu, parce que la vertu ne cherche pas l'éclat du grand jour ; s'il y
en a un, pourquoi n'y en aurait-il pas dix ; s'il y en a dix, pourquoi
n'y en aurait-il pas mille, et ainsi de suite ? »