841. Doit-on, par respect
pour la liberté de conscience, laisser se propager des doctrines
pernicieuses, ou bien peut-on, sans porter atteinte à cette liberté,
chercher à ramener dans la voie de la vérité ceux qui sont égarés par de
faux principes ?
« Certainement on le peut et même on le doit ; mais enseignez, à l'exemple de Jésus, par la douceur et la persuasion,
et non par la force, ce qui serait pis que la croyance de celui que
l'on voudrait convaincre. S'il y a quelque chose qu'il soit permis
d'imposer, c'est le bien et la fraternité ; mais nous ne croyons pas que
le moyen de les faire admettre soit d'agir avec violence : la
conviction ne s'impose pas. »