768. L'homme, en recherchant
la société, ne fait-il qu'obéir à un sentiment personnel, ou bien y
a-t-il dans ce sentiment un but providentiel plus général ?
«
L'homme doit progresser ; seul, il ne le peut pas, parce qu'il n'a pas
toutes les facultés ; il lui faut le contact des autres hommes. Dans
l'isolement, il s'abrutit et s'étiole. »
Nul homme
n'a des facultés complètes ; par l'union sociale ils se complètent les
uns par les autres pour assurer leur bien-être et progresser ; c'est
pourquoi, ayant besoin les uns des autres, ils sont faits pour vivre en
société et non isolés.