758. Le duel peut-il être
considéré comme un meurtre de la part de celui qui, connaissant sa
propre faiblesse, est à peu près sûr de succomber ?
« C'est un suicide. »
- Et quand les chances sont égales, est-ce un meurtre ou un suicide ?
« C'est l'un et l'autre. »
Dans tous les cas, même dans celui où les chances sont égales, le
duelliste est coupable, d'abord parce qu'il attente froidement et de
propos délibéré à la vie de son semblable ; secondement, parce qu'il
expose sa propre vie inutilement et sans profit pour personne.