141. Pourquoi trouve-t-on,
au milieu des sociétés civilisées, des êtres d'une férocité pareille à
celle des sauvages les plus barbares ?
Ce sont des Esprits très
inférieurs, sortis des races barbares, et qui ont essayé de se
réincarner dans un milieu qui n'est pas le leur, et où ils se trouvent
déplacés, comme si un rustre se trouvait tout à coup transporté dans le
grand monde.
Remarque. On ne
pourrait admettre, sans denier à Dieu toute justice et toute bonté, que
l'âme du criminel endurci ait, dans la vie actuelle, le même point de
départ que celle d'un homme rempli de toutes les vertus. Si l'âme n'est
point antérieure au corps, celle du criminel et celle de l'homme de bien
sont tout aussi neuves l'une que l'autre ; pourquoi l'une serait-elle
bonne et l'autre mauvaise ?