REVUE SPIRITE JOURNAL D'ETUDES PSYCHOLOGIQUES - 1867

Allan Kardec

Retour au menu
Notices bibliographiques

Poésies diverses du monde invisible, obtenues par M. Vavasseur

Ce recueil, que nous avons annoncé dans notre dernier numéro comme étant sous presse, paraîtra dans la première quinzaine de janvier. Nos lecteurs ont pu juger le genre et la valeur des poésies obtenues par M. Vavasseur, comme médium, soit à l'état de veille, soit à l'état somnambulique spontané, par les fragments que nous en avons publiés. Nous nous bornerons donc à dire qu'au mérite de la versification elles joignent celui de refléter, sous la gracieuse forme poétique, les consolantes vérités de la doctrine, et qu'à ce titre elles auront une place honorable dans toute bibliothèque spirite. Nous avons cru devoir y ajouter une introduction, ou mieux une instruction sur la poésie médianimique en général, destinée à répondre à certaines objections de la critique sur ce genre de productions.

Des modifications apportées dans l'impression, permettront d'en mettre le prix à 1 fr. ; par la poste 1 fr. 15 c.



Portrait de M. Allan Kardec

Dessiné et lithographié par M. Bertrand, artiste peintre.

Dimension : papier chine, 35 c. sur 28, et avec la bordure, 45 c. sur 38. – Prix : 2 fr. 50 ; par la poste, pour la France et l'Algérie, port et étui d'emballage 50 c. en sus. – Chez l'auteur, rue des Dames, n°99, à Paris-Batignolles, et au bureau de la Revue.

M. Bertrand est un des très bons médiums écrivains de la Société spirite de Paris, et qui a fait ses preuves de zèle et de dévouement pour la doctrine. Cette considération, jointe au désir de lui être utile en le faisant connaître comme artiste de talent, a fait taire le scrupule que nous nous étions fait jusqu'ici d'annoncer la mise en vente de notre portrait, dans la crainte qu'on n'y vît une présomption ridicule. Nous nous empressons donc de déclarer que nous sommes complètement étranger à cette publication, comme à celle des portraits édictés par plusieurs photographes.



L'Union spirite de Bordeaux, rédigée par M. A. Bez, momentanément interrompue par une grave maladie du directeur et des circonstances indépendantes de votre volonté, a repris le cours de ses publications, ainsi que nous l'avions annoncé, et doit s'arranger de manière à ce que ses abonnés n'éprouvent aucun préjudice de cette interruption. Nous en félicitons sincèrement M. Bez, et faisons des vœux sincères pour que rien n'entrave à l'avenir l'utile publication qu'il a entrepris et qui mérite d'être encouragée.



Le directeur de la Voce di Dio, journal spirite italien qui se publie en Sicile, nous informe que, par suite des événements survenus dans cette contrée, et surtout des ravages causés par le choléra, la ville de Catane étant à peu près déserte, il se voit forcé d'interrompre sa publication. Il compte la reprendre dès que les circonstances le permettront.



M. Roustaing, de Bordeaux, nous a adressé la lettre suivante avec prière de l'insérer :

Monsieur le Directeur de la Revue Spirite,

Dans l'ouvrage que vous avez annoncé dans le numéro de la Revue Spirite du mois de juin dernier, et intitulé : « Spiritisme chrétien, ou Révélation de la révélation ; – les quatre évangiles suivis des commandements expliqués en Esprit et en vérité, par les évangélistes assistés des apôtres ; Moïse, recueillis et mis en ordre par J.-B. Roustaing, avocat à la Cour impériale de Bordeaux, ancien bâtonnier, 3 vol., Paris, Librairie centrale, n° 24, 1866 ; » ouvrage dont j'ai fait hommage aux mois d'avril et mai derniers à la direction de la Revue Spirite de Paris, qui l'a accepté, il a été omis dans l'impression, ce qui a échappé à la correction des épreuves, un passage du manuscrit. Ce passage omis, et qui est ainsi conçu, a sa place à la suite de la dernière ligne, page 111, III° vol.

« Et cette hypothèse de la part des Spirites : – Que le corps de Jésus aurait été un corps terrestre, – et que les anges ou Esprits supérieurs auraient pu le rendre invisible, l'enlever, et l'auraient enlevé, – au moment même où la pierre fut descellée et renversée, serait, à priori, inadmissible et fausse ; elle doit, en effet, être écartée comme telle, – en présence de la révélation faite par l'ange à Marie, puis à Joseph ; révélation qui serait alors mensongère, qui ne peut l'être, émanant d'un envoyé de Dieu, et qui doit être interprétée, expliquée selon l'esprit qui vivifie, en esprit et en vérité, selon le cours de lois de la nature et non rejetée. » (Voir suprà, III° vol., pages 23-24 ; – 1er vol., p. 27 à 44 ; 67 à 86 ; 122 à 129 ; 165 à 193 ; 226 à 266 ; – III° vol., p. 139 à 145 ; 161 à 163 ; 168 à 175.)

Pour porter, par la publicité dont votre journal dispose, à la connaissance de ceux qui ont lu, qui lisent et qui liront cet ouvrage, cette omission qui a eu lieu dans l'impression, et afin que ceux qui ont cet ouvrage puissent ajouter à la main, et ce à la page indiquée, le paragraphe ci-dessus mentionné, – je viens solliciter de votre obligeance l'insertion de la présente lettre dans le plus prochain numéro de la Revue Spirite de Paris, en vous remerciant d'avance.

Veuillez, Monsieur le Directeur, agréer, etc.

Roustaing,

Avocat à la Cour impériale de Bordeaux, ancien Bâtonnier, rue Saint-Siméon, 17.

Articles connexes

Voir articles connexes