3. Le caractère essentiel de toute révélation doit être la vérité.
Révéler un secret, c'est faire connaître un fait ; si la chose est
fausse, ce n'est pas un fait, et par conséquent il n'y a pas révélation.
Toute révélation démentie par les faits n'en est pas une ; si elle est
attribuée à Dieu, Dieu ne pouvant ni mentir ni se tromper, elle ne peut
émaner de lui ; il faut la considérer comme le produit d'une conception
humaine.