133. Les Esprits qui, dès le principe, ont suivi la route du bien, ont-ils besoin de l'incarnation ?
« Tous sont créés simples et ignorants ; ils s'instruisent dans les
luttes et les tribulations de la vie corporelle. Dieu, qui est juste, ne
pouvait faire les uns heureux, sans peine et sans travail, et par
conséquent sans mérite. »
- Mais alors, à quoi sert aux Esprits
d'avoir suivi la route du bien, si cela ne les exempte pas des peines
de la vie corporelle ?
« Ils arrivent plus vite au but ; et
puis, les peines de la vie sont souvent la conséquence de l'imperfection
de l'Esprit ; moins il a d'imperfections, moins il a de tourments ;
celui qui n'est ni envieux, ni jaloux, ni avare, ni ambitieux, n'aura
pas les tourments qui naissent de ces défauts. »